La préface un élément important du paratexte
a. La préface
La préface fait partie du paratexte. Le paratexte veut dire : l’ensemble
des éléments, qui accompagnent le texte : la première de couverture, la
préface, les notes, la quatrième de couverture, les illustrations…
La
préface est parmi les éléments les plus importants du paratexte, dans
la mesure où elle nous informe sur les particularités et les conditions
de la création d’un livre ou d’une œuvre.
La préface du Dernier Jour d’un condamné, contient des informations intéressantes sur l’invention ou la création de ce roman à thèse. En effet, dans la préface l’éditeur parle de deux manières d’expliquer l’existence du roman à thèse : Le Dernier Jour d’un condamné.
La première est due à la présence d’un document écrit qu’un condamné à
mort avait rédigé avant sa peine de mort et qui montre ses souffrances,
ses pensées et ses émotions avant de mourir. Une chose affreuse et insupportable.
La
deuxième explication suppose que les papiers trouvés puissent faire
l’objet d’une création poétique, philosophique d’un homme qui s’est
rendu compte de la peine de mort et ses conséquences néfastes. Le
lecteur réel que nous sommes, peut formuler ses hypothèses de lecture et
choisir l’explication qui lui convient.
b. L’annonce de la thèse et l’implication du lecteur
Dans la préface l’éditeur annonce déjà la thèse qui fera l’objet du roman : « Comme
on le voit, à l’époque où ce livre fut publié, l’auteur ne jugea pas à
propos de dire dès lors toute sa pensée. Il aima mieux attendre qu’elle
fût comprise et voir si elle le serait. Elle l’a été. L’auteur
aujourd’hui peut démasquer l’idée politique, l’idée sociale qu’il avait
voulu populariser sur cette innocente et candide forme littéraire. Il
déclare donc, ou plutôt, il avoue qu’un plaidoyer direct ou indirect,
comme on voudra, pour l’abolition de la peine de mort. »(p. 8-9-10-11-12-13-14)
Dans cette préface, l’éditeur annonce la thèse du
roman qui est le fait d’essayer d’abolir la peine de mort. Une idée
peut comprise à l’époque et que V. Hugo a voulu mettre en relief à
travers l’histoire de son roman, afin de changer l’opinion publique,
d’où l’implication du lecteur réel que nous sommes, qui doit adhérer ou
contredire cette opinion.
c. Le plaidoyer
Le roman n’est qu’un plaidoyer
qui veut changer la loi de la peine de mort, afin de donner au condamné
à mort une nouvelle chance, une nouvelle occasion de prendre sa vie en
main, d’être une bonne personne. La préface dans ce sens, joue plusieurs
rôles, elle présente la situation d’écrire ou d’inventer un livre. Elle
détermine ses caractéristiques et son contenu. Elle guide le lecteur et
lui procure les informations nécessaires à l’analyse et à la
compréhension du livre.
Le statut du narrateur
Nous
pouvons facilement identifier le statut du narrateur. En effet, le
texte semble tracer l’état civil du narrateur. Il s’agit d’un condamné à
mort dont le nom du cabanon est Bicêtre. Père de famille. Un homme
plein de vie qui avait des idées et des espérances. Aujourd’hui il se
trouve enfermé derrière les barreaux de fer. Incapable de rêver ou de
penser, obsédé par la condamnation à mort, il ne peut échapper à la
certitude, qu’il sera horriblement tué dans quelques instants ou dans
quelques jours. Le temps pour lui n’a plus de valeur. L’attente de la
mort est tellement terrible que la mort en elle-même : « Maintenant
je suis captif. Mon corps est aux fers dans un cachet, mon esprit est en
prison dans une idée. Une horrible, une sanglante, une implacable
idée ! Je n’ai plus qu’une pensée, qu’une conviction, qu’une certitude :
Condamné à mort. » (p.40)
La guillotine.
a. L’énonciation
L’énonciation
suppose la présence d’un destinateur et d’un destinataire ayant comme
objet de communication un énoncé à un moment donné et dans un lieu
précis. L’énoncé est soit oral soit écrit. Pour déterminer les
caractéristiques énonciatives d’un énoncé il faut savoir les procédés de
l’énonciation.
Les pronoms personnels : Le
pronom personnel le plus dominant est le « je » qui renvoie au
narrateur, le condamné à mort qui attend la guillotine. L’emploi du
« je » a pour objectif, l’implication du lecteur réel, afin qu’il se
mette à la place de ce condamné et sentir son chagrin, sa peur, sa
situation critique…
Adverbes de temps ou de lieu (Indications spatiotemporels)
« Voilà cinq semaine, toujours, autrefois, plutôt, des années, chaque jour, chaque heure, chaque minute… »
La présence intense des indicateurs temporels, montre le poids du temps
et sa pesanteur sur le narrateur, qui ne peut plus supporter l’attente
du jour où il sera mort.
L’attente
est une souffrance terrible, surtout s’il s’agit de mourir, de mettre
fin à sa vie. Le temps pour le condamné devient une mort quotidienne
inévitable.
« Dans un cahot, mon esprit est en prison dans une idée »
Le lieu ici, symbolise cette contrainte entre la liberté et la prison
de l’esprit. Comment peut-on vivre dans un esprit libre ? et comment
peut-on supporter la vie avec un esprit en prison ? Seuls les gens qui
n’attendent pas la mort, qui peuvent donner élan à leur imagination, car
ceux qui attendent la mort ne peuvent plus philosopher leur existence.
Les pronoms possessifs et les pronoms démonstratifs: « mon, ma, ... Cette, ces c’était »
renvoient surtout à l’état actuel du condamné, qui ne peut plus
imaginer le jour de sa mort. Le jour où sa vie sera prise. Il entre dans
un combat avec lui-même, avec le temps. Il s’agit de son attente
affreuse de la mort, de sa situation confuse face à son passé sans
futur, sans espérance…
La dimension tragique du temps : Le compte à rebours
L’attente
de la mort est une chose tragique, être condamné à mort est encore
pire. Le drame dans le roman est illustré par le compte à rebours du
temps. Le condamné ici, ne peut supporter l’attente affreuse de son
déclin, il débute par compter les jours qui précédaient sa fin : « Comptons
ce qui me reste : Trois jours de délai après l’arrêt prononcé pour le
pourvoi en cassation. Huit jours d’oubli au parquet de la cour
d’assises, après quoi les pièces, comme ils le disent sont envoyées au
ministre. »
Il
n’y a rien de plus effrayant que de compter ses derniers jours, espérer
vivre, mais la certitude de mourir ne fait que se consolider. ’’Trois jours’’ ’’Huit jours’’ ’’quinze jours’’, mais le jour de la condamnation s’approche malgré ce compte à rebours. La fin tragique s’affiche et
l’exécution devient un mal nécessaire. La pression du temps est si
pénible, aussi pénible que la peine de mort en elle-même. Le fascinant
c’est que le condamné est à la veille de son exécution, il est si proche
de la guillotine, mais il espère encore vivre.
Victor Hugo
Victor Hugo
a. La narration au service de la dénonciation
La narration dans Le Dernier Jour d’un condamné, dénonce implicitement la condamnation à mort. Le compte à rebours illustre l’attente tragique de la fin : « Le classement, le numérotage et l’enregistrement puisque la guillotine est encombrée… »
Beaucoup de condamnés seront exécutés, ce qui montre que le narrateur
est contre ce fait, qu’il opte pour d’autres solutions à part la mort.
Nous ne savons rien sur le condamné, aucune idée sur son nom ou sa
fonction. Mais il est dans un cabanon nommé Bicêtre. Une cellule qui a
marquée le plus l’état civil du condamné. Le narrateur dénoncé également
la procédure judiciaire qui traine même si on veut mettre fin à la vie de quelqu’un. La procédure judiciaire est lente, voire absurde…
Le
roman dénoncé implicitement la peine de mort. Le narrateur est contre
cette exécution, il veut que le lecteur adhère à cette pensée, pour
pouvoir changer cette loi qui trouve injuste et insupportable. Le
lecteur réel que nous sommes, a ses partis pris. Il peut être contre ou
avec cette condamnation, mais il sent que la narration est au service de
la dénonciation de la peine de mort.
Dans
ce sens, la littérature change les idées et les pensées en participant à
l’évolution des esprits et des peuples. Le roman à thèse : Le Dernier Jour d’un Condamné,
est un roman qui s’engage à abolir la peine capitale ou la peine de
mort, afin de donner aux condamnés une nouvelle chance d’exister et de
vivre.
L’identification du thème, d’un débat
Le
narrateur semble élaborer un thème qui fera l’objet d’un débat. La
narration ici est au service de ce thème : Faut-il condamné à mort un
jeune homme ou une personne forte et robuste pleine de vie ? Comment ne
pas demander la grâce si le condamné est encore jeune ?
Le
narrateur pour la première fois évoque sa jeunesse et son envie de
vivre. N’oublions pas qu’il est père de famille, car il a une petite
fille. Peut-être il mérite plus que jamais une seconde chance. Sa vie ou
sa mort, la nécessité d’être exécuté ou délivré. Un débat s’ouvre dans
ce sens pour répondre au thème supposé par le texte. Le narrateur semble
défendre sa position et son droit de demander la grâce, car il pouvait
bien s’évader, mais il n’a pas bougé le petit doigt…
Malgré
ce fait, quoi qu’il soit son crime, l’exécution est faite et le jour de
la condamnation devient une réalité incontestable, que personne ne peut
changer. Pourtant, ouvrir un débat dans ce sens est très utile pour
donner l’occasion à une autre personne de réclamer sa grâce et de vivre
tout en profitant de sa jeunesse. Toutefois, le débat peut aboutir à
d’autres opinions défavorables où le condamné doit mourir même s’il est
jeune, car il a fait un crime et il doit être exécuté. En effet, la loi
ne fait pas de faveurs.
a. La reconstitution des thèses en présence et des arguments
Le narrateur dans cet extrait a l’air d’argumenter une thèse ou des thèses au sein de sa narration. La première c’est celle ou il évoque sa maladie possible : « Malheureusement je n’étais pas malade. » Une thèse bizarre où le condamné souhaite tomber malade pour retarder son exécution. Une thèse suivie d’arguments : « Pas
malade ! En effet, je suis jeune, sain et fort. Le sang coule librement
dans mes veines ; tous mes membres obéissent à tous mes caprices… » La deuxième c’est lorsqu’il parle de sa sortie de l’infirmerie et son envie de s’évader. De là, il argumente cette possibilité de s’évader car : « Mourir si jeune et d’une telle mort ! » est injuste. De plus, il veut la collaboration des autres à son évasion : « Et pourtant cela leur serait si facile ! Une porte ouverte ! Qu’est-ce que cela leur ferait ? »
Le narrateur parle de sa situation actuelle, qui ne lui permet pas de recul. Une autre thèse où les arguments sont clairs : « Plus de chance maintenant ! Mais pourvoi sera rejeté, parce que tout est en règle ; les témoins ont bien témoigné, etc. »
Cette
suite de thèses illogiques et perturbées montre l’état du condamné qui
ne peut plus supporter sa situation. Néanmoins lorsque sa fin devient
une évidence, il espère le contraire. Aucune thèse ne tient parce que
ces réflexions sont trop tardives. Le condamné n’a pas réclamé sa grâce,
d’échapper au châtiment, il le sait très bien. L’auteur veut nous
véhiculer une situation humaine, afin de nous mettre à la place d’une
personne qui attend la mort en pleine jeunesse pour que nous ayons pitié de lui.
b. La polémique dans le roman à thèse
Le dernier Jour d’un Condamné
de Victor Hugo peut faire l’objet d’une véritable polémique. En effet,
la narration suggère implicitement des thèmes à débattre et montre la
nécessité de réviser la peine de mort, au moins dans le cas de la
jeunesse du condamné.
Comment
peut-on exécuter une personne si jeune ? Vont dire certaines
personnes ? Mais d’autres vont bien protester et réclamer la mort du
criminel, vu son crime malgré sa jeunesse. Jeune ou pas la justice doit
être faite…
Ainsi
un roman à thèse devient une affaire à résoudre et non une simple
fiction. Il illustre l’engagement de l’individu pour changer les lois et
réclamer les droits. La volonté de renouveler nos pensées et nos
réflexions.
Ici,
l’auteur veut défendre le doit de vivre pour tous, le droit au pardon.
Il veut qu’on change la loi et qu’on supprime à jamais la peine de mort.
c. Le blâme dans le roman à thèse
Dès
les phrases-seuils du roman nous sentons ce jugement défavorable du
narrateur qui ne peut supporter la route infernale qui conduit vers son
déclin. Comment peut-on rire et rigoler quand un être humain va mourir ?
Le narrateur refuse ce comportement injuste et inhumain, il le
désapprouve et semble ainsi faire des blâmes à tout le monde : « …de la fenêtre l’horrible peuple qui aboie, et m’attend et rit. »
Le
blâme ici est caractérisé par les verbes employés dignes pour qualifier
un chien et non une personne. Le lieu est aussi défavorable que les
gens incompréhensibles et impitoyables : « D’une chambre de l’hôtel de ville » Cette chambre est aussi terrible que la prison.
Le condamné n’aime ni l’endroit ni le trajet effectué, car il s’agit de
son ultime trajet dans cette vie pour arriver ailleurs.
Encore un autre trajet indésirable : « Ils
m’ont fait traverser leurs corridors et descendre leurs escaliers. Ils
m’ont poussé entre deux guichets du rez-de-chaussée, salle sombre,
étroite, voûtée, à peine éclairée d’un jour de pluie et de brouillards. »
Cette
description montre l’état catastrophique du lieu, ainsi que l’état
psychique du condamné. Ce dernier ne peut supporter ni sa dernière
demeure, ni le comportement des autres vis-à-vis de lui. Il est dans une
situation atroce, il va mourir dans quelques secondes, il va être tué
devant les yeux d’une foule qui rit et qui rigole en réclamant sa mort.
Le narrateur n’est pas à l’aise et trouve que sa dernière toilette est ridicule : « Tout-à-coup, j’ai senti un froid d’acier dans mes cheveux, et les ciseaux ont grincé à mes oreilles. » Il semble contredire cette manière de se comporter avec un condamné qui va mourir en quelques secondes.
Le
texte dénonce implicitement les réactions de la foule, la façon de se
comporter avec une personne, qui va mourir péniblement au milieu des
cris et des rires. Il blâme ainsi ces manières inhumaines et réclame la
justice.
Victor Hugo sur son lit de mortPhotographie par Felix Nadar (1820-1910)
d. Le récit et la description à visée argumentative
Le
récit trace sa fin à travers la narration perturbée du condamné. Ce
dernier décrit ses derniers moments, les derniers instants qui le
séparent de la guillotine. La description effectuée au sein du roman est
une description à visée argumentative. Dès le début de ce livre à
thèse, le condamné décrit un endroit, une personne ou un comportement
tout en donnant des arguments implicites qui cherchent à élaborer une
certaine connivence avec le lecteur réel, que nous sommes, afin de céder et adhérer à l’idée d’abolir la peine de mort.
Le
narrateur décrit sa situation tragique lorsqu’il a demandé de faire une
déclaration. Une chose impossible dans la mesure où il n’a pas pu dire
un mot : « J’ai tremblé, comme si j’eusse pensé à autre chose... » La
visée de cette explication est de dénoncer la manière de donner la
parole au condamné dans les dernières minutes de son exécution, car il
ne peut parler dans ces conditions puisqu’il n’a plus le temps pour
préparer sa défense ce qui est raisonnable. C’était trop tard personne
n’a voulu l’écouter.
Le
narrateur dénonce également la façon de se comporter avec un homme dans
ses derniers jours. Cet irrespect est marqué par cette description : « Ils m’ont fait traverser leurs corridors et descendre leurs escaliers. Ils m’ont poussé… » « Tout-à-coup j’ai senti un froid d’acier. » « Mes cheveux, coupés au hasard, etc. » Dans ces descriptions le condamné dénonce l’irrespect qu’il a senti dans les derniers moments qui lui reste à vivre.
Dans
ce sens la description dans ce récit est dynamique, puisqu’elle n’est
pas un ornement, elle est une manière d’argumenter une pensée implicite
qui est contre la manière de traiter un condamné dans ses derniers
jours. Ainsi chaque description est un argument contre la peine de mort
qui essaye de nous convaincre, en tant que lecteurs réels, de la nécessité de l’abolir.
La dimension tragique de l’œuvre
Demander sa grâce dans les dernières minutes rien de plus tragique qu’un condamné à mort qui espère vivre quand sa vie n’est plus qu’un moment ou un instant : « Ma grâce ! Ma grâce ! Ai-je répété, ou par pitié cinq minutes encore ! »
Le temps ici prend une dimension tragique, car le condamné veut à tous
prix retarder l’exécution rien que cinq minutes. Une chose impossible !
Malgré sa jeunesse, Malgré ses implorations, il va mourir à quatre
heures.
Quatre heures écrit en gras, centré vers la clausule du texte, signale le déclin du condamné en marquant ainsi la fin d’une tragédie en plusieurs chapitres.
A vrai dire Le Dernier Jour d’un Condamné
veut renforcer la dimension tragique incarnée par cette demande tardive
de la grâce, par les sentiments et les réactions d’un condamné si jeune
qui attend sa fin entre les dents de la guillotine…
a. Le message de l’auteur
Victor Hugo durant Le Dernier Jour d’un Condamné
veut nous convaincre de la nécessité de supprimer la peine de mort, car
aucune justice ne peut tuer quelqu’un. Dans ce sens, quel que soit le
crime, le condamné selon Victor Hugo a le droit de vivre.
Certes
ce message est significatif est bien lucide, mais il y a des criminels
qui doivent être châtiés, afin de donner aux gens l’exemple, et de leur
procurer le droit à la paix, au bonheur sur terre. Tuer quelqu’un ou le
violer par préméditation mérite la peine de mort : surtout lorsque le
criminel a le crime dans le sang. Pourtant, Le Dernier Jour d’un Condamné,
refuse cette forme de justice et trouve que la peine de mort doit être
abolie puisqu’elle ne peut, selon lui, rendre justice ou faire la
justice.
Toutefois,
le message suppose la présence d’un destinataire, un lecteur qui peut
réagir négativement ou positivement au message. De là Victor Hugo défend
son point de vue, mais il ne peut obliger personne à prendre son parti.
Ainsi, la peine de mort doit être exécutée lorsque le crime est
irréparable comme le fait de tuer quelqu’un par préméditation ou abuser
de lui. Pourtant Victor Hugo trouve que la prison à perpétuité peut très
bien faire l’objet d’un châtiment convenable. Qu’en pensez-vous ?
j'aime bien, merci
RépondreSupprimerwach ma l9iti bach tktb gir b lk7l wtf
RépondreSupprimerhhhhh kayna
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